Quand le burn-out vous guette : pas de panique!
Hier, je me sentais "bizarre"... comme si je n'étais pas là... étrange... j'avais l'impression de flotter et de ne pas être "concerné" par ce qui m'entoure. Alors je me laissai filer... et j'ai replongé dans ma tête dans des souvenirs d'enfance... d'endroits disparus... pète-je les plombs? Non, je crois que mon cerveau s'offre des vacances et je ne suis pas sûr de vouloir lui payer le billet-retour. La chimie du cerveau (surtout le mien) me fait peur parfois ^^
Ce matin-là, je suis passé devant un immeuble de mon quartier sur le chemin de mon bureau... et je me suis souvenu des grands magasins qui l'occupaient dans les années 70 (prononcez "septante", svp): Le Sarma... tout gosse j'adorais les "escalators" dans lesquels on "ne pouvait pas jouer, c'est dangereux, Chouchou!". Il est assez normal que je me souvienne moins des rayonnages du magasin : on y exposait principalement du textile. Quand je m'imagine faisant le singe sur les fameux escalators disparus, je ressens une grande ivresse... qui me fait un instant douter? Tout ceci ne serait-il dû qu'à une gueule de bois? Non... ou alors avec un retard de 4 jours.
Et cela m'a donné l'envie de me replonger dans d'autres souvenirs... je fus donc très surpris de voir que midi venait de sonner et qu'il était temps de prendre une pause... ce qui m'a forcé à reprendre contact avec la réalité... sans vraiment y parvenir. D'ailleurs je ne suis pas parti en pause. Je n'ai vraiment pas envie qu'il revienne. Bonnes vacances, Cerveau! Et ne te crois pas obligé de revenir!
Bonne journée quand même. Moi je retourne jouer sur mon escalator de rêve...