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Nawak-isme
28 novembre 2011

« Alerte à Ostende »

man_beachC'est connu : la concentration croissante des gaz à effets de serre dans l'atmosphère fait grimper la température globale de la Terre mais également celle des mers et des océans. Mais avez-vous songé aux résultats d'une telle augmentation? « L'augmentation de la température de l'eau de mer n'est pas identique partout sur la planète », rappelle d'emblée l'Unité de gestion du modèle mathématique de la mer du Nord (UGMM), un département de l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.
Suivant les courants marins et le régime des vents, cela varie d'une zone à l'autre. « Au large des côtes belges, la température de la mer du Nord a augmenté d'environ un degré ces trente dernières années. Et on estime que d'ici à 2100, la mer du Nord pourrait encore gagner entre 1 et 3 degrés supplémentaires. »

Ce qui a bien entendu un impact sur sa biodiversité. Une eau plus chaude chasse vers le Nord les espèces qui aiment la fraîcheur et attire par la même occasion de nouveaux habitants venus du Sud.

Des espèces opportunistes vont ainsi s'implanter au détriment des espèces indigènes. L'élévation de la température de l'eau de mer a donc un impact direct sur la biodiversité des plages belges.

Ainsi, là où jusqu'il y a peu on ne voyait s'implanter que des colonies de mammies et d'enfants en bas âge, pas trop regardant quant à la température de l'eau et à sa couleur grisâtre, suite à élévation de la température de l'eau et à la teinte turquoise que celle-ci prend de plus en plus souvent on voit de nouvelles espèces s'installer dans nos dunes et barbotter dans nos eaux
territoriales. Non, pas la baleine bleue (celle-ci a filé vers le Nord avec les crevettes grises), mais les jeunes adultes qui batifolent de plus en plus dénudés et fort bruyamment, indisposant par ce comportement les populations indigènes; d'autant que ces espèces proviennent de contrées méridionales et se signalent donc par leur exubérance.

Cette situation donne des sueurs froides aux gestionnaires du littoral, garants de la pérennité des valeurs et espèces traditionnelles de la Côte. « L'augmentation de la température de l'eau va de pair avec toutes sortes de nuisances, indique-t-on au Vliz », l'Institut flamand de la mer. Et ils sont là pour les combattre! 

Face à ces menaces, l'autorité flamande ne pouvait en effet pas rester les bras croisés. Ils ont donc décidé d'endiguer le problème!

« Un tiers de notre côte est fragilisé ». , reprend Tina, de l'Afdeling Kust. En juin dernier, le gouvernement flamand a approuvé ce Master Plan. D'ici 2015, les zones à risques vont être renforcées : ajout de sable, rehaussement des plages, construction de murs anti-voyeur/nuisances visuelles hauts de 1,20 mètre, voire plus près de certains ports sont programmés. « Ces mesures d'un
montant de 300 millions d'euros devraient être efficaces jusqu'en 2050. A moins que les nouvelles études d'impact du changement climatique sur notre littoral, que nous comptons réaliser tous les six ans, pointent de nouveaux problèmes. »

Alors... content d'être tenu informé quant à la migration des thons?... Bonne journée, les gens ^^

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Commentaires
T
Oh... la morue est une espèce indigène... comme les bancs de méduses...
P
Sans parler des morues.
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