Emotionless... You become a robot!

Si vous me lisez de temps en temps, vous devez être humains et donc ressentir des émotions. Dans le cas contraire vous êtes encore un robot de Google qui repasse inlassablement sur les blogs pour les référencer... pffff... Selon votre niveau d'émotivité, vous gèrerez plus ou moins bien lesdites émotions; ce qui peut se révéler un handicap ou un avantage dans la vie professionnelle. Et dans le milieu du travail, l'émotionnel c'est mal!
A la lecture d'un statut amicale, je me suis souvenu d'une formation / coaching (ça fait plus chic et plus cher, le coaching) où l'on avait notamment abordé mon approche trop "orientée-client" (et donc ouverte au compromis). J'en avais retenu certains conseils, que je me suis efforcé d'appliquer un temps, à savoir:

- Soyez cartésien, agissez selon la "pure logique". Une cause, un effet; une demande, une réponse. Un délai est à respecter, et ce qui est dû n'est plus négociable. Ne revenez jamais sur ce qui a été décidé précédemment!

- Pensez "Société", donc "Profit". Si vous pensez au niveau de votre petit individu, vous risquez de vous laisser entraîner sur le plan émotionnel. D'ailleurs ne vous impliquez jamais personnellement : vous n'êtes que ce que vous représentez, à savoir la Société Machin.

- En fait, fiez-vous à votre échéancier et à vos "chiffres" : ils vous guideront sur la voie de l'efficacité et vous éviteront les cassages de tête (et de devoir rendre des comptes vous-mêmes).

Etre impassible (=emotionless) ne signifie pas être "insensible", me disait le coach (qui commençait à me pomper grave). Vous tenez compte de vos émotions pour mieux les gérer... moi j'ai traduit ça par "les faire taire", mais bon...

Enfin, armé de ces bons conseils, je suis retourné travailler. Il ne m'a pas fallu longtemps pour me rendre compte que je ne supportais pas d'être "imbuvable et froid", et que ce qui faisait la richesse (et l'intérêt) de mon travail c'était les tractations, négociations, manipulations, et à chaque dossier essayer d'en tirer le meilleur; et aussi qu'un client ou qu'un collègue que l'on tire de l'embarras vous le rendra par la suite... ce qui est toujours appréciable, car je ne pense pas être infaillible.

Mais je reviens parfois à ces conseils empreints de bon sens lorsque le Monde me fait chier et que je veux le lui rendre : là je deviens un Grand Disciple de l'Efficacité froide et irréprochable... Mais on se sent seul sur l'île "Impassible" et peu de gens y accostent ^^

Bonne journée!

PS: Ne pas confondre ce qui précède avec un état d'anesthésie résultant d'une soirée trop arrosée, comme celle d'hier (bon anniversaire, Steph). L'alcoolisme a été tenté comme mode de "prise de distance" par certains de mes ex-collègues; mais c'est la Fée Six-Roses qui les a visités et pas sa soeur, la Fée Efficacité.

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[Pierre]

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