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Nawak-isme
28 janvier 2010

Se faire du Mal pour se faire du Bien

ciliceMgr Oder chargé du dossier de béatification de Jean-Paul II, raconte : «Il s'infligeait lui-même à son corps des douleurs et des mortifications» et «souvent passait la nuit à même le sol». Il ajoute «comme certains membres de son proche entourage ont pu l'entendre de leurs propres oreilles, en Pologne comme au Vatican, Karol Wojtyla se flagellait (…) avec «une ceinture spéciale (…) qu'il utilisait comme fouet et qu'il apportait toujours à Castel Gandolfo». (Le Figaro - 27-01-2010)

Il s'agit d'une pratique ancienne, privilégiée par l'Eglise Catholique romaine, qui a eu de célèbres adeptes, comme Ste Thérèse de Lisieux et François d'Assises. L'idée étant "je me fais du mal pour me souvenir de la passion du Christ et m'élever dans ma Foi"... d'autres atteignent ce stade en passant simplement une nuit couché sur le sol d'une chapelle froide et humide (rappelez-vous vos lectures de jeunesse sur les chevaliers).
Vous avez vu le film Da Vinci Code? Hé bin... le moine dingue qui poursuit l'enquêteur pour le tuer (avec un beau corps mais un regard qui fait peur, brrrr...), il a un cilice; c'est un "soldat de Dieu" qui dans la souffrance recherche de l'extase sans drogue. Complétons le tableau en évoquant les fous de Dieu qui se font crucifier dans certains pays d'Amérique Latine.

On vit une époque formidable où tout s'achète via Internet, même ces drôles de ceinture de pénitence (à l'origine en crin), donc si vous êtes intéressés, visitez le site http://www.cilice.co.uk/
Comparez, si vous voulez, le matériel exposé sur ce site faisant référence à certains saints avec celui de votre fournisseur habituel de matériel SM... du cilice à la pince crocodile, il n'y a qu'un pas que l'on franchit en songeant au "plaisir" que l'on va y prendre.
Car oui la différence se situe à ce niveau : pratiques semblables mais finalités totalement différentes. Là où certains recherchent le plaisir (ou son paroxysme) d'autres visent la mortification de la chair impure... "Ciel, je bande... punissons ce corps impur!" et non "Ciel, tu bandes... unissons nos corps, Arthur!" (oui, la rime est faible).
J'en viens donc par ce chemin très détourné à parler de la souffrance dans le plaisir et le plaisir dans la souffrance... et je me rends compte que je devrais encore passer mon doctorat en psychologie pour ce faire ou je devrais vous exposer les prcessus complexes de la chimie du cerveau.
A ce stade, seul mon vécu me permet de témoigner du fait que plaisir et souffrance sont étroitement imbriqués, chimiquement proches... quant à l'amour... (censuré)

(Merci à Edith pour m'avoir inspiré... ainsi qu'aux hommes qui ont traversé ma vie)

Bonne journée!

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Commentaires
S
@ Chtite : tu t'appelles Thérèse de Lisieux ? Ah bon ??
C
Mouais...c pour ca que tu as mis mon prénom ...
T
Je tiens à préciser qu'il s'agit ici d'une recherche pseudo-historique suite à une discussion avec une amie dont je tiens également à préserver l'anonymat (et qui était d'ailleurs effrayée par les résultats de ladite recherche)... hum...
C
tu crois que ma réputation est fichue ? ^^
B
J'en apprend tous les jours même si je n'ai pas forcément envie de savoir :-)
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