Lâcher prise…

18 février 2010

C’est un jour frais mais clair qui se lève, après une période enneigée et humide. L’air du petit matin afflue dans ses poumons… il a mal dormi, mais les brumes s’évacuent lentement de ce qui subsiste de son cerveau endolori. La ville se réveille doucement : il est encore tôt pour les citadins. Les premières corneilles prennent leur envol ; l’on sort les chiens pour leurs premières promenades sanitaires.
Il se détourne de la fenêtre, la tasse de café à la main ; il sait qu’il va devoir aborder des sujets sérieux aujourd’hui et que cela ne va pas être évident.
Des nuits comme celle-ci, l’on réalise qu’il est temps de lâcher prise ; que l’on s’est assez acharné à tenter une expérience et que cela doit finir au risque de créer une situation de non retour ou du moins une situation d’où il sera encore plus pénible de sortir.
Mais qu’en sait-on en définitive ? Sa seule certitude est cette même certitude : il faut en finir.
Juger en fonction de soi n’est déjà pas évident. Alors en tenant compte des autres « critères »… Et comment gérer la part émotive ? Choisir la voie de la sincérité s’impose. Préserver l’autre en se préservant soi-même ? Impossible. Il y aura du dégât ; mais au moins l’on évite l’acharnement et/ou l’enlisement. S’expliquer sans remuer la vase…
Aujourd’hui sera un jour pénible ; mais demain débutera une nouvelle période de sa vie avec d’autres opportunités à la clef.