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Nawak-isme
20 octobre 2010

Qu'est-ce que tu dis au fait?

exitNormalement vers quinze - seize mois, un bébé se rend compte que la douce musique verbale émise par son entourage a un contenu... et qu'il va lui falloir apprendre à le décoder.
Et si il n'y arrivait jamais? Si le bébé qui a grandi s'était trompé dans l'interprétation des messages qui lui étaient adressés? Ok ok... je ne vais pas virer parano... sans doute a-t-il réussi à décoder les messages simples et à comprendre en général ce qu'on lui veut : il parvient même à interagir. Normal à l'âge adulte me direz-vous.
Mais dans le détail... pas sûr...
Quand je dis "je t'aime" à une personne choisie, je sais ce que j'entends par là : les émotions, l'attachement, les doutes et les souffrances que cela suppose. Quand l'autre me répond "Moi aussi"... que sais-je du poids, de la signification de ces mots pour lui?
Pour éviter ce genre de questionnement stérile, on s'accorde d'habitude à attribuer la même valeur aux mots. Sans cela on n'avancerait pas, n'est-ce pas?
Et oui, mais... comme dans tout accord, vient un moment où ce contrat devient caduc. Un moment où force est de constater que les mots ne signifiaient pas la même chose pour tout le monde.
Erreur d'apprentissage ou mauvaise foi?
Que ce soit au niveau politique belge (où le même texte de loi n'est jamais interprété de la même manière au Nord qu'au Sud, ni à l'Est qu'à l'Ouest), ou dans une relation finissante ("Mais je ne t'ai jamais dit ça comme ça, menteur!"), la signification des mots et l'interprétation de la communication verbale sont souvent sujets de discordes.

Moi j'accorde énormément d'importance au verbal mais aussi au non verbal... donc, un "je t'aime" sans une main qui traîne ou des yeux qui sourient, ça marchera pas... mais de toute évidence, certains, comme ma chère collègue qui est venue m'en parler ce matin dans mon bureau, préfèrent parfois être aveugles... et croire ce qui est dit, ou presque.
Bon, écoute, dis-toi que la prochaine fois tu seras plus attentive à ses engagements qu'à des mots arrachés sous la contrainte. Et que ce n'était qu'un gros con manipulateur.

Et sur ce, je ferme le guichet "SOS, collègue en détresse" pour le reste de la semaine ^^

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