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Nawak-isme
6 mai 2011

Tout peut se dire

haremLe tout est sans doute dans la manière...
Peut-on discuter de tout et n'importe quoi? Peut-on charrier ses collègues sans risquer la procédure de harcèlement moral (ou pire sexuel)?
Mes proches s'étonnent souvent de la liberté de paroles lorsque j'évoque mes rapports avec mes collègues. Il m'arrive en effet régulièrement de faire des allusions plus ou moins voilées sur le plan sexuel ou des blagues dont la légèreté peut paraître d'un poids comparable à celui d'une enclume... et tous en rient. Bon, je choisis bien mon public; je ne vais pas aborder un inconnu ou quelqu'un dont le niveau humoristique frise le QI d'une huître au boulot... Mais je ne vais pas en règle générale entretenir de discussion avec un public non averti non plus.
Certes à la longue certains seraient en droit de se lasser, et les premiers abordages ont en désarçonné plus d'un... mais c'est cela aussi la "formation continuée" : il faut y aller progressivement, par couche, et doser ses effets.
Mais là je dirais qu'on ne parle pas d'un sujet sensible avec un public non averti, et que l'on doit pouvoir assez rapidement remarquer si on a affaire à un partenaire de jeu ou pas.
Et une fois que les bons interlocuteurs (ou compagnons de jeu) ont été repérés, la manière d'amener les sujets rassure (ou pas) quant à nos intentions cachées (ou pas).
Nul ne s'étonne plus désormais de m'entendre faire des allusions aux sous-vêtements (supposés) sexy de mes collègues masculins ou mes invitations un peu lourdes à des jeux théoriquement proscrits par notre code de déontologie. Il faut aussi savoir adapter ses références et évoquer le slip léopard, plutôt que de parler d'aussieBum ou de Andrew Christian... Et si un collègue me met au défi de lui tâter les fesses, il sait qu'il s'expose à un passage à l'acte.
Certes, parfois certaines collègues s'étonnent encore de la bonhomie avec laquelle mes "victimes consentantes" prennent la chose... et osent enfin la répartie.

Qu'on le croie ou pas, je suis convaincu que cela participe à la bonne humeur ambiante dans mon service... et je ne crois pas qu'ils soient particulièrement stressés par ces joutes oratoires... que du contraire. Et oui, mes collègues féminines n'oseraient pas en faire autant. Moi, directeur d'un harem? Non... ^^

Bonne journée!

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Commentaires
T
Naturellement : ceci est un blog culturel ^^<br /> <br /> Je te file l'adresse et tu équipes ton homme, ok? ;-)
C
Je n'avais me^me jamais entendu parler d'AussieBum ou d'Andrew Christian ..^^j'ai été faire mes recherches ^^j'apprends toujours quelque chose avec toi xD merci!
Nawak-isme
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