Savoir profiter de l'air du temps

Il y a quelques jours, des policiers parisiens ont interpellé un conducteur sur le périphérique. Non pas cette fois pour vitesse excessive : on était en soirée, la circulation était fluide et la conduite de l'individu n'était pas dangereuse. Non, il roulait au pas... Et pour quelle raison, bha...  pour savourer un joint, mon frère.
Son passager (oui, on savoure mieux à plusieurs, c'est connu), dans un état second, a remis spontanément aux policiers un sachet contenant un kilo de cannabis. "Pour toi, mon pote".
Hé bien, j'admire... J'admire cette capacité à savourer l'instant, le bon moment partagé, le soleil nocturne étoilé du périphérique, l'air doux de ce printemps qui commence.

Les gens pris par le stress ne savent plus profiter de tels moments. Quand on voit les chiffres de la consommation de psychotropes (anxiolytiques et autres) qui ne cessent de croître d'année en année, surtout dans les grandes villes, on se dit que la notion de flânerie et de partage de moments privilégiés, ça se perd... et peut-être qu'on devrait y songer plus souvent.
Allez, dès que ma voiture sort du garage, je vais faire l'escargot sur le périphérique, fenêtres ouvertes, en respirant à fond le bon air printanier!

Bonne journée!

Comments

[Tonton de Bxl]

Ha non, aucune allergie, le Tonton (sauf à la bêtise mais je m'en préserve autant que possible) ;-)

[Christophe]

Attention au rhume des foins.