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Nawak-isme
21 avril 2010

Cher collègue...

eruption_1Cher collègue,

Nous sommes obligés de nous fréquenter quotidiennement; mais ne crois pas que ce soit un choix de ma part : si je n'étais obligé de gagner ma vie, ton absence ne créerait pas un grand vide.

Dès le matin, avant le deuxième café, tu m'agresses par tes blagues débiles, la narration de tes petits bobos, voire avec un dossier en retard (et ce par ta faute). A midi, tu réussis immanquablement à me bloquer par ta présence dans mon bureau ou par un coup de fil, m'empêchant de te fuir à l'heure qui me sied. Si il y a un domaine dans lequel tu excelles c'est d'ailleurs le coup de fil de 11h55 et la réunion terminant à 12h20 plutôt que 12h00 pile. Pour le reste, tu m'épates chaque jour par ta capacité à m'expliquer pourquoi tu n'es pas arrivé à fournir ce qui t'était demandé à heure et à temps. Je me dis d'ailleurs que si tu mettais autant d'énergie et de force de déduction dans la production de ce qui t'est demandé, nous aurions beaucoup moins de problème à collaborer.

Et non, je ne suis pas du tout tenté d'accepter ton invitation à ton mariage avec cette fille débile / ce mec désolant sur laquelle / lequel tu n'as pas arrêté de dire les pires horreurs, certes en riant, mais c'est tout ce que j'en connais. Alors non je n'ai pas envie de la/le rencontrer.

Cher collègue, je ne veux pas être ton ami sur un quelconque réseau social, car je veux pouvoir continuer à médire sur ton compte et je ne veux pas imposer tes limites à mes vrais amis.

Vivement vendredi 16 heures que je te souhaite à nouveau un "Bon week-end" sans pour autant désirer que tu m'en racontes tous les détails pendant que j'essaierai de déguster mon premier café de la journée dans mon bureau que tu envahiras avant que je n'y sois préparé psychologiquement.

Ceci dit, si tu es celui qui a remporté le concours des "plus belles fesses du service" organisé par ma super-secrétaire et moi, amène-toi quand tu veux, mais reste silencieux (je n'ai pas envie d'entendre parler de la première dent de ta gamine).

Vivement vendredi 16 heures...

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