Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nawak-isme
17 septembre 2012

Bar à hôtesses : fait!

champagneFait ... Mais il y a longtemps....

Je ne vous ai jamais parlé de mon premier amour. Normal : il y a prescription. C'était l'époque d'avant la révélation, celle où l'impossible est tenté, même si l'on sait déjà que cela risque de ne déboucher sur rien. Et histoire de tout tenter, mon "béguin" de l'époque (terme réducteur, je l'avoue) a voulu tenter une expérience avec moi : il m'a emmené sur une petite route nationale bien connue menant à Charleroi. Loin de se révéler une promenade champêtre (j'en vois déjà qui se marrent), la balade en voiture nous a fait débarquer sur le petit parking d'un bar, ou plutôt à l'arrière dudit bar. Ce n'est qu'après réflexion que j'ai compris pourquoi dans ce genre de bar, les voitures sont rangées à l'arrière et pas en bord de route au vu de tous les passants.
Le bar, je n'en connais plus le nom... je me souvent uniquement de l'entrée qui ressemblait au hall d'une maison particulière (avec porte-manteau et pot-à-parapluie) et du "bar" qui ressemblait à un petit salon cosy, meublé avec un petit bar en bois et quatre tabourets hauts rembourrés devant, ainsi que deux canapés et une table basse (avec napperon). A notre entrée, une dame "entre deux âges" nous accueillit avec un sourire chaleureux, bientôt suivie d'une hôtesse plus jeune, en "négligé".

Mon compagnon de sortie souhaitait donc me présenter à des professionnelles du plaisir... "normal". Je suppose qu'il s'inquiétait de l'absence de copine à nos soirées précédentes. Ceci dit, nos soirées nous les passions toujours à deux, lui n'amenant généralement pas de troisième convive non plus. Soit...
Et nous voilà, discutant avec ces deux dames, très sympathiques, buvant des coupes de champagne (je ne savais pas encore combien ce champagne était "exhaustif", n'ayant pas encore vu la note). Reconnaissons au moins ceci aux dames des bars : elles savent écouter. Et parler aussi : n'ayant pas envie de me confier, j'ai joué pendant une heure l'oreille de ces dames. Ca meuble... je me disais aussi que mon compagnon aurait peut-être besoin de temps pour faire sa petite affaire et donc autant se faire dans l'entretemps une nouvelle copine (la vieille, vu que je lui laissais la jeune), plutôt que de retourner à la voiture et compter les gouttes de pluie sur le pare-brise.
Mais non... il est resté à discuter avec ma nouvelle copine et moi - la jeune étant retournée dans l'arrière-salle (ou la cuisine ou sa chambre) après avoir décelé (avant moi) le désintérêt de mon beau chevalier pour sa fesse à peine recouverte.
Bref... la confession de ma nouvelle copine m'a coûté à l'époque quelques milliers de francs belges en champagne... et il ne s'est rien passé (évidemment pour moi; pour mon pote par contre, je ne trouvais pas cela évident).

Je me me suis récemment rappelé de cette tentative de cet homme attentionné pour me dépuceler... Ou était-ce pour se rassurer, voire me tester? Ben, j'ai dû le décevoir en lui faisant un peu plus tard mon coming-out. Mais on ne m'ôtera pas l'idée de la tête qu'il n'avait pas besoin de ce test pour savoir à quoi s'en tenir à mon endroit. Je ne suis pas si bon acteur que ça, quoi qu'on en dise.
Mais voilà, ça m'a permis de visiter l'un de ces charmant endroits des bords de nationales. C'est fou ce que l'intérieur de ces maisons fait "j'ai toujours rêvé d'habiter dans ma maison de poupée de quand j'étais gamine"... Ha, il paraît que l'on dit "bar à hôtesses", pas bar à p****. Soit... pour moi ce n'était pas péjoratif. Il n'y a que la déco et le prix du champagne qui m'aient choqué. Dommage que je ne connaisse pas l'équivalent masculin (un "bar à stewards"?), je l'y aurais bien emmené... pour rire.

Bonne journée ^^

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Très beau film, mais ce n'est pas un bar, que je sache?
P
House of boys
Nawak-isme
Publicité
Archives
Publicité